Dans la tête du tronçonneur d’éléphants

C’est l’histoire d’un gars qui, la nuit de vendredi à samedi, à trois heures du matin, s’est introduit au Muséum d’Histoire naturelle avec une tronçonneuse et a commencé à découper les défenses d’un éléphant qui avait été offert à Louis XIV. Et qui s’est fait tauper…

Que retirer de ce fort divertissant fait divers ?

– économique : c’est vraiment la crise

– société/éducation : l’école ne remplit plus son rôle : le cambrioleur a apparemment été surpris qu’on s’aperçoive de sa présence. Il est donc sorti du système scolaire sans savoir qu’une tronçonneuse ça fait vachement de bruit, surtout à 3H du mat’ dans un lieu clos.

– écologie : franchement, est-ce qu’une bonne petite scie à main ce serait pas mieux pour le bilan CO² ?

– bricolage : j’ai vu comment il a découpé la défense, c’est une honte. je dirais même c’est du travail d’Ar… mais je crois que cette expression est dorénavant interdite. Je serais ce mec, j’utiliserais que des cuillères en plastique pour être sûr de pas me couper.

Sinon, ce que je retiens c’est que l’on garde vraiment n’importe quoi dans les musées, et que si ça se trouve, dans 300 ans, un gusse ira découper au pistolaser les orbites nasales du chameau offert au Grand Maréchal de France Hollande Premier pour ses faits d’armes maliens. Nan, je déconne !

2 réflexions au sujet de « Dans la tête du tronçonneur d’éléphants »

  1. Pour tout vous dévoiler de ma vie privée, chère Carine, j’ai été traumatisé dans mon enfance par mes parents qui s’obstinaient à confondre les deux types de camélidés (nous vivions à l’époque en contrée barbaresque) alors que moi je connaissais bien la différence. Et puis, ayant maintenant dépassé leur âge de l’époque, je me dis que tout cel est finalement très vain et qu’il faut que je me guérisse de ma psycho-rigidité 😉

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