L’Ukraine n’aimait pas la Crimée

Pour écrire cette phrase affirmative je ne me suis basé sur aucun témoignage, sur aucun article et sur aucun présupposé idéologique. Non, je suis allé sur un site ukrainien vendant des jeux de plateau. Par hasard, évidemment, je cherchais des photos d’ukrainiennes et mon doigt a ripé, une erreur malheureuse de cyrillique sans doute. Donc au lieu de me trouver sur un site ou Oxana et ses copines me montreraient que, grâce à l’arrivée de gaz russe, elles peuvent s’habiller légèrement dans un climat rude, je me suis trouvé sur un triste site me montrant les méfaits de la mondialisation et de la chute du communisme ; on y vendait la version ukrainienne du Monopoly.

Voici la photo du plateau :

770233Et là, si on connait un peu son alphabet, que le terrain le plus cher est celui de la place de l’Indépendance, médiatisée sous le nom de Maïdan (à ce propos, 9/10è des journalistes français font la faute, Maïdan ça veut dire place en ukrainien, alors dire la place Maïdan c’est débile). Jusque-là, c’est logique.

Et les terrains les moins chers ? Et bien les deux sont en Crimée : on a Yalta (c’est vrai qu’il ne s’y est rien passé et que c’est parce qu’elle était toute pourrie qu’elle avait été choisie pour la conférence éponyme) puis Sébastopol (il ne s’y est rien passé non plus, dans cette ville deux honorée du titre de « ville-héros »).

Voilà, sinon la Crimée est toujours ukrainienne sur Google Maps et également sur Yandex Karty (c’est l’équivalent russe), mais dans ce dernier cas on a un avertissement : « les frontières sont telles que définies au 15/03 ». Au moins on ne fâche personne

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