Le monde d’avant va bientôt s’achever. Au point de vue de la technique, on est déjà dans notre monde. Il y a eu des perfectionnements depuis cent ans mais toutes les possibilités sont déjà là (même la version primitive de la Go Pro, cf plus bas !). L’abolition du temps et des distances : l’avion, le TGV, les communications instantanées d’un bout à l’autre de la planète. La société de loisirs : spectacles et sports. Pour tout ce qui concerne la vie quotidienne, je me sentirais presque chez moi en 1914 à condition de faire partie des citadins. Mais en ce qui concerne l’état d’esprit et les mentalités, quelle différence mon Dieu !!! Si, de leur tombe, ils nous voyaient et nous entendaient, nos pauvres ancêtres se croiraient tombés dans un asile de fous dépressifs. Allez, place à l’avant-dernier numéro d’avant la Chute.
A l’époque, on ne crache pas sur l’ours russe sous prétexte qu’il n’est peut-être pas totalement favorable aux droits des invertis. On aurait peut-être dû, d’ailleurs, cela nous eût épargné la guerre.
L’affaire Caillaux connait ses suites judiciaires :
Ah, les gendarmes avaient des moustaches de compétition à l’époque !
Sinon c’est encore la guerre au Mexique :
Et encore du sport, avec des commentaires superbement chauvins (non reproduits, je ne voudrais pas faire trop de chagrin à des lecteurs de gauche qui s’égareraient ici) :
Et, comme promis, les images prises avec la caméra Go Pro de 1914 (et en-dessous l’appareillage ayant permis la prise de vue) :
Avis aux lecteurs : j’aimerais savoir quelle était la signification du mot « squatter » dans l’extrait de l’article ci-dessous :
Déjà des anti-corridas
Et enfin un peu de science :
Cher Umadrab,
Les squatteurs ( de l’anglais squatt, s’accroupir) étaient les colons américains qui au 19ième siècle s’installaient sur des terres « vierges » sans aucun droit ni titre.
On connait le succès que ce terme a connu, par extension, pour désigner tout occupant illégal, y compris dans notre langue.
Bravo pour votre série de billets passionnants !
Merci, je me coucherai moins bête ce soir !